Les coopérations territoriales

MONALISA rassemble depuis 2014 toutes celles et ceux faisant cause commune contre l’isolement des âgés : associations, institutions, collectivités, caisses de retraites, citoyens. Une prise de conscience est à l’origine de leur démarche commune. C’est la double nécessité de mobiliser sur les territoires, l’engagement des citoyens et la coopération entre tous les acteurs.

550 organisations signataire de la charte MONALISA

Depuis 2014, plus de 500 organisations ont signé une charte commune et se sont mobilisées pour lutter ensemble contre l’isolement des plus âgés. Elles se sont engagées à coopérer au niveau local et à soutenir l’engagement citoyen.

Les organisations mobilisées contre l’isolement des seniors représentent toutes formes de structures publiques ou associatives agissant sur le territoire national.

40%

CCAS, UDCCAS, collectivités

40%

associations, centres sociaux, fondations

20%

secteur sanitaire, social et médico-social

66 coopérations territoriales actives sur le territoire national

Une coopération territoriale est un collectif d’organisations actives sur le même territoire. Ces organisations décident d’unir leurs forces pour être plus efficaces dans la lutte contre l’isolement des personnes âgées. Ces acteurs, de cultures et de modes d’interventions différents coopèrent pour créer un maillage territorial d’initiatives citoyennes en faveur du lien social de proximité. La création d’une coopération territoriale est toujours à la libre initiative d’un ou de plusieurs acteurs. Son déploiement est piloté par ses membres. Ces derniers en définissent la gouvernance.

Les coopérations : lieux de rencontres contre l’isolement des âgés

Les coopérations sont avant toute chose des lieux de rencontres. Les animateurs de la coopération 332 indiquaient en 2016 : « la rencontre n’est pas un préalable à l’action, c’est la première action des coopérations ».

Les coopérations se dotent de plan d’action variées. Mais le premier effet de levier de la démarche, c’est sans conteste de réunir les acteurs concernés par la lutte contre l’isolement pour se connaître. Et ce, quels que soient leurs modes d’intervention.

On évoque depuis quelques années dans le réseau la théorie des angles morts. Chaque structure qui compose le tour de table est porteuse d’un projet et d’un champ d’action précis.

Collectivités territoriales, associations, services d’aide à domicile, centres sociaux… tous ont une connaissance des publics, une culture, un ancrage différent. En s’associant, en se rencontrant, ils éclairent chacun l’angle mort des autres. Par exemple, une association proposant des visites à domicile, viendra éclairer les besoins non comblés par une association de transport solidaire. Cette dernière viendra elle-même apporter de la complémentarité au CCAS de sa commune. C’est une vision écosystémique !

Ainsi, plus les parties prenantes sont nombreuses et différentes, plus la coopération « fait sens ».

Tous ces acteurs repèrent des besoins et des envies des personnes aux profils différents. Leur coopération permet de tisser un maillage fin. De quoi repérer un plus grand nombre de personnes en situation d’isolement et de leur apporter l’ensemble des réponses utiles.